Une prison en or...

Inspirer, expirer...Je respirais par saccade, le stress me nouait la gorge. Je détestais ces vêtements dont le but était d'épouser les moindres de mes formes, je détestais le bruit le la foule, ces personnes pullulentes qui n'attendais qu'une seule chose : mon entrée sur scène. Inspirer, expirer. Soudain, le directeur de l'animalerie entra dans ma loge. Dépêche, on n'attend plus que toi ! me dit-t'il sèchement. Je déglutit, puis hochait la tête et me dirigea dans la salle conçue spécialement pour mes "concerts". Inspirer, expirer. Je pouvais le faire. Après tout, j'avais l'habitude de me produire chaque soir sous les feux des projecteurs, et sous le regard des spectateurs en délire. Je pris une grande inspiration, puis je me lançait sur scène. Comme le dit si bien le directeur: "Quoique qu'il advienne, the show must go on".

***
Hum...comme d'habitude, tout a été parfait ! Le directeur comptait et recomptait tout l'argent qu'il avait amassé ce jour là grâce aux ventes d'hybrides, ainsi qu'à ma performance sur scène. J'étais connue dans toute la contrée pour mes chansons. L'animalerie du directeur était d'ailleurs l'une des plus riches ainsi que l'une des plus reconnues grâce à cela. J'aurais dûe être heureuse. Après tout, une hybride ayant le grade d'une star était rare. Très rare. Je repensais chaque jour à tout ces pauvres hybrides mourrant de faim dans leur cages, humiliés et maltraités, attendant patiemment que le destin vienne les tirer de ce mauvais pas. Oui, j'aurais dûe être heureuse. Seulement, je vivais constamment dans une prison en or. Mon collier en platine qui m'enchaînait à une cage en argent le prouvait. Je n'agissait que pour le bon plaisir des humains. Non, je n'était pas une star...je n'étais qu'une hybride.
Je soupirais. Ayumi, où est-tu en ce moment? mes paroles ne furent qu'à peine perceptible. Ma soeur me manquait. Je posais ma tête sur mes genoux, puis fermais les yeux. Qui pourrais être suffisament fou pour vouloir m'enlever de cette animalerie ? Et pourtant j'ésperais qu'un beau jour, un mystérieux personnage m'enlève loin de toute cette agitation, de cette vie que je détestais par dessus tout.
D'une geste vif, le directeur rangea tout son argent dans son coffre-fort, puis quitta son bureau en eteignant la lumière au passage, sans un regard ni un mot envers moi. J'étais seule désormais. L'obscurité avait pris possession de la pièce, aussi, je frissonais. Ah, que j'exècrais cette obscurité. Ne pouvant voir que d'un oeil le jour, j'étais à la merci de la pénombre le soir. Je ne me nommais pas Cécité pour rien. Une larme roula sur ma joue. Les autres hybrides du magasin étaient ensemble, réunis, soudés. Moi, j'étais seule...J'essuyais d'un geste rageur la larme qui avait atteint la commissure de mes lèvres, puis je me recroquevillais au fond de ma cage. Je vous en prie, faite que quelqu'un vienne me chercher.... A qui parlais-je ? Je n'en savais rien moi-même. Mais j'espérais tout au fond de moi, que ma prière serais exaucée.

Comme à mon habitude, j'arpentais les rues en quête d'une nouvelle proie, passant maintes et maintes fois devant des personnes toutes dignes de ne plus faire partie de ce monde… Mettant vigoureusement mes mains dans mes poches, je décidais de m'asseoir sur un banc pour mieux observer en silence mais également pour éviter de me faire bousculer par ces tas de chair gesticulant et ondulant sur leur passage. Je laissais ainsi aller mon imagination, essayant de percevoir l'intérieur, anatomiquement parlant, de ces corps. Une bonne vingtaine de minute passa, lorsqu'un petit garçon vint s'asseoir à coté de moi. L'ignorant tout d'abords, je finis par le regarder avec la plus grande froideur qui soit lorsqu'il lui vint l'idée stupide de m'aborder… un instant de silence, je me détournais à la suite pour continuer ma recherche. Tout à coup, l'enfant posa sa main sur ma jambe, provoquant en moi une énorme pulsion malsaine je décidais de prendre la fuite. Je devais absolument me calmer. Apercevant une rue sombre, je l'emprunter pour me reposer contre un mur. Bien que rien ne paraissait sur mon visage, non bras me faisait atrocement mal, comme si l'on m'infligeait une brulure extrêmement profonde. Je relevais ma manche et commençait doucement a gratter mes cicatrices pour faire apparaitre ma propre chair. Je commençais à peine à me détendre lorsqu'une mélodie atteint mes oreilles. Une voix, belle, douce qui cachait une certaine pudeur mais également de la peur. Etrangement celle ci m'apaisait, calmant mes ardeurs, mes envies et besoins inconditionnel de voir des cadavres. Je me reprenais bien vite, attrapant ma tête a deux mains et bouchant ainsi mes oreilles, je ne pouvait décemment pas devenir faible. Cette mélodie me torturait l'esprit, je devait à tout pris trouver à qui elle appartenait. Respirant fortement je devait rester calme et chercher, la personne qui émettait un tel son. Celle ci serait ma prochaine victime. Je commençais a me diriger vers la fin de cette petite rue emprunter auparavant lorsqu'un homme sortit d'un bâtiment juste à mes cotés. Je reculais pour ne pas me faire remarquer. La mélodie venait de cet endroit. J'observais longuement l'homme qui s'était arrêté pour compter de l'argent. Puis ,c'est d'un air satisfait qu'il rentra a nouveau, oubliant ses clé sur la porte. Je laissais ainsi passer quelque secondes avant d'y pénétrer à mon tour, personne. Tout en avançant, je passais devant de multiples "expériences humaines en tout genre". Mi homme mi animal, tous bien trop mal en point pour percevoir ma présence je comprenait donc dans quoi je venais de m'engager. D'une porte au fond s'échappait un son, plus je m'approchais, plus je me rendais compte qu'il agissait de ce que je cherchais. Je l'ouvrit alors pour être ébloui par des projecteurs. Une foule, une énorme foule. Mon coeur s'accéléra et cette fille ou plutôt devais-je dire cette expérience qui chantait sur scène et que je ne pouvait atteindre. Je pris mon mal en patience, lorsqu'elle aurait finit je trouverais bien un moyen de la rejoindre.

Les heures passèrent, un véritable concert que c'était ennuyeux à mourir. Une bonne grenade bien placé dans cette salle et tout n'aurait été que souvenir, mais malheureusement je n'avais pas ce genre de matériel sur moi.

Le spectacle fini toutes les personnes présentes se dirigèrent vers une autre sortie et l'homme aperçu plus tôt se commença à s'avancer dans ma direction. Rentrant à nouveau dans la partie animalerie, j'observais les alentours pour me trouver une planque. L'homme en question entra avec sa chanteuse et se dirigea avec elle dans une pièce plus au fond avant de ressortir seul, d'éteindre les lumières et de ressortir en prenant soin d'éteindre les lumières et de fermer à clé. Zut, me dis-je. Je me relevais, soupirant au passage avant de fixer la porte qu'il avait quitter quelques instant auparavant. Nonchalamment je me dirigeais vers celle ci avant de l'ouvrir… tout était noir. Je tapotais le mur de mes mains pour trouver l'interrupteur et alluma la lumière. Une cage, une seul tout d'or vêtu d'où sortait un étrange gémissement. Je m'approchais doucement et me figeais devant l'hybride qui venait de chanter. Je soupirais et m'asseyais face à elle.

Je commençais à m'assoupir. Seul mes gémissement venaient troubler le silence de la nuit. Soudain, j'entendis la porte s'ouvrir lentement, comme si la personne qui entrait souhaitée ne pas être entendue. Ce n'était pas le directeur. Je frissonais lorsque je sentie la présence se glisser furtivement dans la pièce en tâtonnant afin de trouverl'interrupteur qui ferais revenir la lumière. Lorsque le mystérieux personnages y parvient, je clignais plusieurs fois des yeux, mon œil valide tentant tant bien que mal à s'habituer à l'intense lueur qui emplissais désormais toute la pièce. Là, je le vis. Un jeune homme pâle que je ne connaissait pas se rapprochais de moi. Tout mes sens en alerte, je me recroquevillais d'avantage au fond de ma cage. Finalement, la maigre silhouette dont les cheveux argentés luisait d'un étrange éclat sous la lumière, s'assis calmement face à moi. Les yeux emplies de terreur, je le regardais attentivement, attendant une réaction de sa part.

-…, furent les seuls mots qui parvinrent à sortir de mes lèvres. Cette petite chose terrifiée devant moi provoquait en moi une impression étrange. Je soutenais son regard pendant un moment, puis je me mis à observer la cage, cherchant un moyen pour la forcer. Je grognais puis soupirais de mécontentement. Comment allais-je bien pouvoir faire pour atteindre ma proie si je ne pouvais pas détruire cette satané cage. Je tournais en rond dans la pièce cherchant en vain une solution mais m'arrêtais subitement pour fixer à nouveau la petite hybride. Toujours recroquevillé sur elle même, surement en attendant ce que son futur agresseur allait lui faire. Je commençais à perdre patiente, si je restais ici trop longtemps, je pouvais me faire repérer, il fallait que je trouve quelque chose immédiatement.

-…Comment t'appelles tu?

Je guettais le moment fatidique ou le mystérieux jeune homme allait prendre la parole, mais rien ne vint. Il se releva brusquement et entrepris de fouiller de fond en comble le bureau du directeur. Un voleur ? La peur me tenaillait, je ne savais que faire. Devais-je appeler au secours ? Au fond de moi, je savais que je n'en avait aucune envie, la curiosité étant plus forte que la peur. Je le regardais donc, toujous recroquevillée au fond de ma cage, effectuer des aller et retour, sûrement en quête de l'argent du directeur. Puis tout aussi soudainement qu'il s'était désinterréssé de moi, il se retourna en ma direction et me demanda : -...comment t'appelles-tu? Je sursautais à cette question, persuadée qu'il ne m'accorderais plus aucune attentions, puis je répondie dans un gémissement à peine perceptible: -Cécité. Cécité Manekineko.

Je laissais échapper un son un peu moqueur en percevant la tonalité de sa voix. Je n'avais pas vraiment entendu ce qu'elle venait de répondre mais qu'importe. Je me mis à réfléchir sérieusement, me repositionnant devant la cage, le pouce et l'index posé sur mon menton. Quel ennui, me dis-je en soupirant, l'homme devait être parti avec la clef. Je la fixais encore une fois u long, long moment avant de reprendre la parole.

-…Damon ou plus communément appelé Overdose, dis-je pour lui apprendre le nom de son future assassin certainement. La petite hybride continua de me fixer avec attention, un air interrogateur collé au visage. Je conclus qu'elle ne savait toujours pas ce que je venais faire ici et qu'elle ne me connaissait pas même de nom entendu par rumeur. Quoi qu'il en était, il ne servait à rien de me fatiguer à chercher un moyen de forcer sa cage. Je m'asseyais à nouveau devant elle et engageais un peu plus la conversation.

-C'est bien toi qui chantais tout à l'heure n'est ce pas? ….. Enfin peut m'importe de le savoir à vrai dire. Tu dois être extremement heureuse d'être aussi … demandé pour un produit dans ton genre, repris-je sèchement comme pour pousser ma haine.

Lorsque le présumé voleur s'accroupit de nouveau devant ma cage, il paraissait soucieux...comme s'il manquait de temps, ou qu'il ne parvenais pas à obtenir ce qu'il escomptait. Après un long silence, il prit en enfin la parole : Damon ou plus communément appelé Overdose. Je le regardais avec de grands yeux interrogateur. Overdose ? Pourquoi le surnommait-t'on ainsi ? Je tenais à lui poser la question, mais ma voix restait cloitrée au fond de ma gorge : la peur de l'inconnue me rendais aphone. Était-t'il réellement un voleur en fin de compte ? Je commençais à en douter. Après tout, un pickpocket ne perdrais pas son temps à engager une conversation avec une sous espèce telle que moi. De plus, un voleur ne dévoilerais jamais son identité comme Damon l'avait fait...il reprit soudainement la parole, ce qui eu le don de me tirer de mes pensées : c'est bien toi qui chantait tout à l'heure n'est-ce pas ?... Je m'apprêtais à hocher la tête afin de m'affirmer, mais il continua sur sa lancée :Enfin, peu m'importe de le savoir à vrai dire. Tu dois être extrèmement heureuse d'être aussi...demandé pour un produit dans ton genre. A ces mots, je fut submergée d'une immense mélancolie. Je baissais ma tête en même temps que mes oreilles, et ma queue striée de roux fouetta l'air hostentiblement. Je soupirais, puis lui répondit : peut être le devrais-je...oui, sans doute. Seulement, je ne peut m'empêcher de penser qu'en réalité, je suis perdue dans l'immensité d'un cycle monotone, une sorte de refrain qui ne cesse jamais, ne reflètant qu'une masse continue d'humain cherchant à m'hôter toutes traces de mon passé. Et puis, j'éprouve une grande tristesse à l'égard de tout ces hybrides, mon peuple, séquestrés dans des cages à longeur de journée, devant subir multiples maux et multiples humiliations, dans le seul but d'assouvir le bon plaisirs des humains. Pourquoi eux et non moi ? Alors, ma réponse est non : ma vie présente n'est faite que de regrets, aussi, j'aimerais pouvoir m'évader de cette prison en or ! Cette longue tirade de ma part m'étais venue du coeur. Je l'avais prononcée précipitamment, aussi repris-je mon souffle. Mon interlocuteur restait silencieux. Ce que j'avais osé prononcer lui avait-t'il déplue ? Un frisson me submergea. Qu'elle allait être sa réaction à mon égard ?

A cet aveu plus qu'inattendu de la part de cet hybride, je restais indéfiniment silencieux. A présent je la trouvais différente, elle et moi malgré notre différence très présente ressentions la même chose envers les humains. De la haine, même si chez elle celle ci était bien moins prononcé on pouvait la déceler facilement. Jamais auparavant je n'avais dévoilé mon nom si je ne comptais pas tuer ensuite l'être à qui je l'avais révélé mais peut être cette fois-ci allais-je faire une exception. Cette ëtre pourrait bien me servir à quelque chose me disais-je. Apres tout son air innocent et pure pouvait m'être très utile pour attirer plus facilement mes proies.

Je réfléchi longuement. Si je la délivrait, avec sa popularité, je devrais évidemment la cacher, ce qui évidemment tombait très bien pour moi puisque je devait également rester discret. Mais comment la faire sortir d'ici et surtout comment me prouver qu'elle ne s'enfuira pas une fois libéré. Non pas que je ne pourrais pas la rattraper bien au contraire mais une course poursuite pouvait m'attirer des ennuis…Je soupirais alors de mécontentement, n'aimant pas beaucoup me prendre la tête avec trop de questions qui me semblaient futiles. Je repris:

-Hm… eh bien, dis je en me relevant, trouvons un moyen de te sortir d'ici. Tu ne sais pas par hasard si ton maître cache un double des clé?[/b]

Il resta silencieux quelques minutes qui me semblèrent être des heures. Puis il se releva finalement après un long soupir dans lequel je crue déceler une vague de mécontentement. Je baissais les oreilles, me préparant à recevoir un flot d'insultes, mais il n'en fut rien :Hum...et bien, trouvons un moyen de te sortir d'ici. Tu ne sais pas par hasard si ton maître cache un double des clé? Je tombais des nues. Je m'attendais à tout sauf à cela. Ainsi donc il venait pour me libérer de ce cauchemars qui m'entravais depuis si longtemps ? Mes prières avaient été entenduent. Une larme roula le long de ma joue, et j'affichais un sourire emplis de joie et de soulagement. Je pense l'avoir déjà vue ranger un trousseau dans le deuxième tiroir à gauche de son bureau. Peut être que la clef de ma cage en fait partie ? dis-je avec une pointe d'incertitude. J'espèrais de tout coeur ne pas me tromper.

Son sourire sincère, trop sincère provoqua en moi une vague de dégout que je laissais paraitre discrètement par un petit haussement de lèvres et de sourcils. Je soupirais à nouveau avant de me diriger vers le bureau de ce soit disant directeur. Tout en prenant bien soin d'enfiler ma paire de gant "favorite" pour ne pas laisser de traces sur mon passage je fini par essayer d'ouvrir le tiroir indiqué par la petite hybride. Fermé, remarquais-je désespéré. Je grognais fortement montrant mon énervement. Après une minute de réflexion je finis par me souvenir d'avoir aperçu quelque chose qui aurait pu m'aider. Je décidais donc de sortir de la pièce, laissant l'hybride seule un moment pour me diriger à nouveau vers la salle de concert où était accroché une hache au mur qui servait à détruire les portes en cas d'incendie. Je cassais d'un coup de poing la vitre qui m'en séparait, l'attrapait et revenais dans le bureau.

-Bon, disais, je en faisant sauter la hache entre mes mains, utilisons les grands moyens.

J'approchais alors à nouveau du bureau sous le regard terrifié de celle que je devais libérer. Prenant une grande inspiration, j'attaquais avec une haine féroce le bureau de ce satané directeur et ainsi, après l'avoir bien massacré, trouver les clés dont l'hybride parlait. Effectivement c'était bien un trousseau, un trousseau avec une multitude de clés, et le temps qui passait à une vitesse folle. Je me précipitais sur la cage pour essayer toutes les clés du trousseau avant de trouver la bonne.

-Enfin, soupirais-je.

J'ouvrais la porte de la cage, et m'approchais doucement de l'hybride pour la rassurer sur mes intentions. Arrivé juste à quelques centimètres d'elle d'essayais de la tire avant de m'apercevoir qu'elle était enchainé à cette cage. Je laissais alors un râle de mécontentement m'échapper. Je réfléchi à une vitesse folle et repris la parole.

-Ce que je vais faire va te terroriser, tu vas m'écouter. Tire ta chaine au maximum, je sais que ce que je vais te demander est difficile mais tu dois me faire … confiance. Est-ce clair?[/b]

Après être retourner vers le bureau du directeur, Damon sortit une paire de gants, ce qui eu le don de m'intriguer. Pourquoi donc porter des gants sur soit de la sorte, à quoi cela rimait-t'il ? Un grognement de sa part m'indiqua que le tiroir était fermé. Je perdis alors tout espoirs. Je baissais les oreilles tristement. Etait-ce donc réellement la fin de ma tentative de fugue ? La liberté ne m'etais donc pas destiné ? Des bruits de pas me rammenèrent au présent. Damon sortait de la pièce. Hors donc, il abandonnait, et me laissait ainsi à mon triste sort ? Je ne pouvais le concevoir. Je me recroquevillais la tête entre mes jambes, emplie de mélancolie. Quelques minutes s'écoulèrent ainsi, minutes dans lesquelles je ne pouvais m'empêcher de me laissé aller au desespoir. Soudain, J'entendis quelqu'un revenir en ma direction. Je sursautais, tout mes sens en alerte, ma queue fouetant l'air avec apréhension. Le directeur c'était-t'il douté de quelques choses ? Mais la personne qui entra dans le bureau n'était pas mon boureau, non, c'était mon sauveur. Damon revenait, une hâche à la main, ce qui causa en moi un malaise non-dissimulé : en effet, je craignais cette arme, comme toute les autres d'ailleurs. Sans aucun avertissement, Damon commença à démantibuler le bureau de part en part, avec une férocité à laquelle je ne m'attendais pas. Puis, calmement, il se dirigea vers ma cage, et entreprit de trouver la bonne clef. J'étais quelque peu sous le choc. Soudain, il trouva la bonne et ouvrit la cage. Il s'approcha de moi avec une infinie précaution, comme s'il ne voulais pas que je m'inquiète. Je me laissais donc faire, mais le collier qui me retenais aux barreaux ressera son étau. Damon laissa échapper un râle, sans doute de mécontentement, puis m'adressa la parole: -Ce que je vais faire va te terroriser, tu vas m'écouter. Tire ta chaine au maximum, je sais que ce que je vais te demander est difficile mais tu dois me faire … confiance. Est-ce clair?
Lui faire confiance ? La peur me nouait la gorge. Quelles étaient ses intentions ? Un frisson me parcouru l'échine. Non, je devais être forte. Je ne devais pas renoncer à ma liberté. Je lui lançais donc un regard remplis de détermination, puis je lui anonçais : Bien Damon, désormais, tu as mon entière confiance. Quoi que tu fasse, je serais prête. Je déglutit, fermais les yeux tout en baissant les oreilles, puis tirais la chaîne au maximum. Oui, j'étais prête.

Je la fixais avec insistance, pour ce que j'allais faire il suffisait d'un seul faux mouvement pour que tout soit fini. J'hochais la tête à son appréciation puis me retirais de la cage et attrapais la hache abandonné auparavant. Je regardais une dernière fois l'hybride qui tentait tant bien que mal de tirer sa chaîne au maximum avec un regard qui se voulait être rassurant. Mais me connaissant je ne savais pas vraiment si c'était ce que mon visage avait fait comprendre. Je fronçais les sourcils, m'avançant à nouveau de la cage doucement toujours pour ne pas l'effrayer. Arrivé à sa hauteur, je plaçais ma hache de façon à frapper au bon endroit mais m'arrêtais dans mon élan.

-Surtout tu ne bouges pas… ça ne va pas te rassurer mais si tu bouges un seul petit doigt il est possible que ce soit ta tête qui éclate… ta chaine est vraiment courte.

Avec mon ton rassurant légendaire, je venais de l'effrayer encore plus. Il fallait qu'elle se calme. Je lui demandais de fermer les yeux, elle acquiesça puis je me remis en position. C'est très concentré que j'élançais la lame et cassais les chaines. Je déposais la hache au sol et tentais d'enlever son collier, surmontant mon dégout pour les contacts physiques. C'était coincé et nous n'avions pas le temps de chercher un moyen de l'enlever maintenant. L'hybride n'avait toujours pas ouvert les yeux pourtant elle était libre… était-ce par peur ou tout simplement parce qu'elle ne pouvait pas le croire, je l'ignorais mais ce n'était pas le moment de rêvasser. Je lui touchais la main, comme pour la faire réagir mais la retira immédiatement, mon dégout beaucoup trop présent je lui lançait d'un ton sévère:

-Lève toi! C'est pas le moment de dormir faut y aller!

Je sortis de la cage et attendis avec impatience qu'elle daigne sortir.

Comme je m'y attendais, Damon repris la hache puis la plaça à un endroit stratégique de la chaîne. Je déglutit : même si j'étais prête, j'était quelque peu anxieuse. Comme pour confirmer le fait que mes craintes étaient justifiées, Damon me dit: -Surtout tu ne bouges pas… ça ne va pas te rassurer mais si tu bouges un seul petit doigt il est possible que ce soit ta tête qui éclate… ta chaine est vraiment courte.Il n'en fallait pas plus pour me terroriser. Je tremblais comme une feuille à présent, les oreilles plaquées contre mon crâne.
Il me demanda de fermer les yeux, et bien que pour moi cela n'arrangerais pas la situation, je m'exécutais sans rechigner. Je sentie simplement une secousse au niveau de mon coup, puis un bruit de chaîne tombant au sol. Je ne parvenais pas à me relever, mes membres refusant de m'obéir sous le coup de la peur. Etais-je réellement libre désormais ? Je ne parvenais pas à le concevoir. Soudain, je sentie une présence se rapprocher, puis quelque chose me frôla la main. -Lève toi! C'est pas le moment de dormir faut y aller! Damon.
Il avait raison, nous devions partir sur le champ, notre tapage nocturne devait déjà avoir alerter tout le personnel des alentours. Je rouvris prudemment les paupières, clignais des yeux plusieurs fois, puis relevais les oreilles.
-J-J'arrive Damon fit-je dans un filet de voix. J'entrepris de me lever, puis je vacillais quelque peu avant de retrouver mon équilibre. Je rejoignis Damon, encore tremblante sous le coup de l'émotion.
J'étais libre !
Enfin, j'avais saisie ma chance, pas question de la perdre. Je regardais mon sauveur d'un air interrogateur : j'attendais ses ordres.

Je soupirais de soulagement enfin elle avait "reprit ses esprits". Il fallait à présent sortir immédiatement mais comment faire pour sortir sans se faire remarquer... et le directeur qui avait fermé la porte à clé. Qui plus est cette pièce était sans fenêtre et casser la porte vitré à l'entrée aurait été trop bruyant. La petite hybride me regardais étrangement, comme si elle attendais la suite. Je lui rendis son regard, m'avait elle déjà "adopté"? Pourquoi ne tentait elle pas de s'enfuir seule? Un être aussi honnête existait-il vraiment? Je la dévisageait ainsi intensément avant de reprendre la parole:

-Tu ne tentes pas de m'assommer et de t'en aller seule ?

Son regard surpris m'en dit long, elle n'y avait même pas songé un instant?

-Peu importe j'espère que tu connais un moyen de sortir d'ici, toutes les portes de sortis sont fermés, je m'arrêtais dans mon élan,... mais dans quel pétrin je me suis mis, dis-je en me prenant la tête dans les mains. Et même si nous trouvions une sortie tu es beaucoup trop repérable.

Je la fixais longuement, et dans un éclair de génie, retirais ma veste pour lui jeter dans les bras.

-Met ça, enfile la capuche et cache ta queue dessous, au moins ce problème sera résolu... pour la suite tu as intérêt à avoir une idée...

Damon m'observa attentitevement, puis lâcha le plus naturellement du monde : -Tu ne tentes pas de m'assommer et de t'en aller seule ?Je le dévisageais avec surprise et incompréhension : était-ce une blague pour détendre l'atmosphère, ou me croyait t'il réellement capable d'un tel acte ? Il repris : -Peu importe j'espère que tu connais un moyen de sortir d'ici, toutes les portes de sortis sont fermés... mais dans quel pétrin je me suis mis.... Et même si nous trouvions une sortie tu es beaucoup trop repérable.Je me contentais de l'observer, anxieuse. Puis après un instant de réflexion, il jeta sa veste dans mes bras. -Met ça, enfile la capuche et cache ta queue dessous, au moins ce problème sera résolu... pour la suite tu as intérêt à avoir une idée...Je la rattrapait de justesse, puis je l'enfilait rapidement et cachait mes oreilles à l'aide de la capuche. Puis, sans aucune hésitation, je le prit par la main et sortie du bureau.
-J'ai peut être un moyen efficace de sortir d'ici sans encombres : la sortie de secours se trouvant dans la salle de "concert", c'est tout droit !Je le fixais intensément afin de m'assurer qu'il m'approuvait....ou tout au contraire, s'il trouvait tout cela absurde.

Lorsque l'hybride me prit par la main, je fus tout d'abords surpris, ne m'y attendant aucunement je ne comprenais pas ce qui m'arrivais mais je mis très peu de temps avant de reprendre mes esprits, dégout, tremblement, horreur tout y passaient elle avait été touchée, poussée par la main d'un homme avide de pouvoir, un être humain, ces être que je hais le plus au monde et elle avait osé poser sa main sur moi, pire m'enfermer la main dans la sienne. Je lâchais un cri d'horreur, de peur, j'étais sali et l'autre été toujours en vie. Il fallait qu'il meurt, il fallait qu'il meurt pour me laver de son être.

-Ne me touche pas! hurlais-je en retirant violemment ma main.

L'hybride sembla perdu, désorienté mais surtout blessé. Je ne disais pas ça pour elle, mais ça elle ne le saurait jamais.
Pris d'une crise de panique je m'arrachais la peau à présent nue avec mes ongles, cherchant désespérément à me calmer. Je devais me calmer, je devais me calmer si je voulais sortir d'ici sans problème.
Celle que je venais à l'instant de sauver se retint d'hurler en voyant le spectacle, elle voulu m'en empêcher, je l'envoyais vers le mur à coté pour qu'elle ne pose pas ses mains sur moi. Je devenais dingue mon envie de meurtre reprenais le dessus.

Soudain un bruit retentit. Je me figeais et regardais l'hybride avec des yeux de meurtrier avide de sang.

-Damon ? prononça-t-elle dans un élan de terreur comprenant que je n'étais plus le même qu'il y'a un instant.
-Il y'a quelqu'un?

Je me retournais violemment en direction de la voix qui venait de faire son entrée. L'hybride était terrifié non seulement je n'étais plus dans mon état normal mais le directeur était revenu. Je baissais la tête, fixant le sol d'un regard vide, tout se teinta de rouge autour de moi. Mon souffle se fit lent et c'est comme apaisé que je me dirigeais doucement en trainant les pieds vers l'homme qui venait d'entrer dans l'animalerie. Laissant la petite seule un moment, j'ouvris la porte qui me séparait du directeur et la refermais derrière moi.

-Mais qu'est-ce que... qui êtes vous?! Que faites vous ici?! hurla-t-il en prenant son téléphone portable.

Me trainant vers lui, je n'avais toujours pas relevé la tête, je ne voyais plus rien, juste une couleur et seule la chaleur de l'homme ainsi que sa voix me guidées vers lui. Arrivé à sa hauteur, j'eu un temps d'attente, puis il leva la main pour la poser sur mon épaule.

-Meurs... murmurais-je.

Il retira sa main et tenta de reculer, c'était trop tard, j'en profitais pour empoigner son cou et l'encaster dans le mur à l'arrière. L'homme eu le souffle coupé mais je n'en resterais pas la, je lui enfonçais alors mon index et mon majeur dans les deux yeux appuyant au maximum. L'homme hurla c'était à présent trop tard pour être discret. J'attrapais un ustensile servant à nourrir les Hybrides et lui enfonçais dans la gorge pour le faire taire avant de le laisser s'écrouler au sol.

Mes expirations étaient coutes, irrégulière, je me laissais tomber dans son sang le sourire aux lèvres satisfait, soulagé, purifié. J'entendis alors la porte qui menait à la pièce ou était resté l'hybride s'ouvrir. Mais n'y faisais pas vraiment attention et pourtant elle était là fixant mon oeuvre à travers l'ouverture.

-Ne me touche pas!
Ce crie éveilla en moi un terrible doute. Qu'avais-je donc fais pour qu'il m'en veuille ainsi ? Je me sentais humiliée, blessée. Etait-ce parce que j'était un hybride, une "sous-espèce" ?
Il tentais de s'hôter la chaire à l'endroit ou je l'avais pris par la main. Une vague de dégoût et de peur me transperça.
Etais-je donc repoussante à ce point ?
-Damon ? Je m'avançais vers lui, terrifiée, et j'essayais de l'empêcher de se faire du mal. Je ne voulais pas qu'il se blesse par ma faute. Mais il me repoussa brutalement contre un mur. Mon dos m'élançait, j'avais mal à la tête, et des frissons m'enveloppais de toute part. Damon n'étais plus lui-même, j'en étais certaine.
Soudain, mes oreilles frémirent : -Il y'a quelqu'un?
Le directeur.
La peur s'empara alors de moi, une peur incontrolâble. Mon coeur allait exploser. Je me laissais alors tombée à terre, mes jambes ne pouvants plus en supporter d'avantage.
Je vis Damon entrer dans la pièce où la voix du directeur s'était faite entendre. Soudain, un cris retentit, rauque et malsain. Je repris mon souffle, puis je me levais péniblement et jetais un coup d'oeil par l'entrebâillure de la porte. La scène qui se déroulais dans la pièce me fis tourner de l'oeil quelques secondes. Du sang ! J'eu un haut-le-coeur. Fuir. Il fallait que je mette le plus de distance possible entre moi et ce carnage. Fuire tout ce sang, fuir Overdose...je comprenais ce pseudonyme à présent. Je pris mes jambes à mon coup en direction de ma seule échappatoire : la sortie de secours. La peur me donnais des ailes. Je devais me libérer de cet enfers, de toutes ces souffrances. Fuir.

La folie passée, je fixais à nouveau la petite hybride, qui, prise de panique se mît à courir vers la sortie qu'elle m avait indiqué auparavant. Je me levais, regardais une dernière fois le sang qui jonchait le sol avant de me mettre à sa poursuite. A présent il m était réellement impossible de la laisser partir, elle connaissait mon nom, mon visage si je la laissais, s'échapper je risquais ma vie. Hors de question. Cette idée provoqua en moi une détermination sans égale et c'est de justesse alors qu elle allait ouvrir la porte que je la rattrapais, posant avec une réelle violence ma main contre la seule sortie pour la refermer. L' hybride était juste devant moi et n osait pas se retourner pour voir mon visage. Je lui offris alors l'un de mes rares rires qui sonnaient plutôt sadiques ce qui la fit trembler comme une feuille. J' enfonçais profondement mes ongles dans la stucture de la porte puis obligea l'hybride à me faire face.

-Où penses-tu aller comme ça ? lui murmurais-je sur un ton peut rassurant. Crois tu vraiment que je vais te laisser partir? Je te signal que tu me dois ta liberté et celle ci n'est pas gratuite.
-Je... Je n'ai pas d' argent, essaya-t-elle d' articuler en fixant mes vêtements et mes mains tachées de sang.

Je fronçais les sourcils. De l'argent? Je me mis alors a rire cruellement et fortement.

-Je vous en supplie ne me faites pas de mal... Trembla-t-elle.
-... J'avoue bien qu'au départ je voulais te faire subir le même sort, mais si tu es toujours la c est que j ai abandonné l'idée. En revanche si tu ne veux pas que je change d'avis je te conseil vivement de faire ce que je te dis et de ne plus tenter de t enfuir...
-...
-A présent tu m'appartiens, et si tu essayes ne serait-ce qu'une seule et unique fois de t'échapper sache que tu ne feras plus partie de ce monde dans les minutes qui suivront. Qu'en penses tu? Plus de cage mais une vie de meurtrier c'est soit ça, soit la mort... La menaçais-je en approchant ma main ensanglantée de son cou.

Fuir. Je me précipitais vers la porte haletante, sentant une présence à quelques pas de moi. Je voulue ouvrir la porte qui représentais la frontière entre l'horreur et la liberté, mais mon poursuivant m'en empêcha brutalement, maintenant l'issue bloqué à l'aide de sa main. Je frissonais. J'étais perdue, et pourtant je n'osais pas me tourner vers Overdose, je refusais d'affronter mon destin. Je ne voulais pas mourir. Il rit. D'un rire froid, dénué de toute émotions. Mon corp tout entier était à présent parcourue de soubressauts incontrôlable. Il m'obligea à lui faire face.
-Ou penses-tu aller comme ça ? Crois tu vraiment que je vais te laisser partir? Je te signal que tu me dois ta liberté et celle ci n est pas gratuite.
Pas gratuite ? Je blêmit. Etait-ce ce que les humains appellaient "argent" qu'il désirait ? Etait-t'il donc réellement un voleur ayant simplement développé une stratégie hors du commun ? Je déglutit, puis me forçais à lui donner une réponse.
-Je... Je n'ai pas d' argent murmurais-je dans un filet de voix.
Il lâcha alors un rire cruel emplie de froideur. Je fermais les yeux. J'espérais de tout coeur que quelqu'un vienne me sauver, mais personne ne le ferais. Après tout, je n'étais qu'une hybride, personne ne se préoccupais de mon sort. J'étais seule, j'étais perdue. Dans un ultime effort, je le suppliais, sachant au fond de moi que tout cela serais vain:
-Je vous en supplie ne me faite pas de mal...
-... J'avoue bien qu'au départ je voulais te faire subir le même sort, mais si tu es toujours la c'est que j ai abandonné l'idée. En revanche si tu ne veux pas que je change d'avis je te conseil vivement de faire ce que je te dos et de ne plus tanter de t'enfuir...
J'étais prise au piège. Ou que j'irais, quoique j'entreprendrais, l'étau se refermerais indubitablement sur moi. J'étais vouée à vivre ainsi: dans la souffrance et la mélancolie.
Je baissais les oreilles puis la tête, laissant échapper quelques larmes.
-A présent tu m appartiens, et si tu essayes ne serait-ce qu'une seule et unique fois de t échapper sache que tu ne feras plus partie de ce monde dans les minutes qui suivront. Qu'en penses tu? Plus de cage mais une vie de meutriers c'est soit ça soit la mort...
Des menaces ? Je n'osais pas le regarder d'en face. Il approcha soudainement sa main couverte de sang en ma direction. Le sang du directeur...
Je poussais un crie de panique presque inaudible, et évitais de justesse la main d'Overdose. Celle-ci se figa dans le mur juste à côté de mon visage. Il eu un rictus. Les minutes s'écoulèrent, où je n'osais prononçer un mot, puis je relevais péniblement la tête, sans toutefois croiser le regard du meurtrier. Je n'avais pas le choix, je me devais d'obtempérer.
-Bien......dans ce cas......je vous suis.... Oui, je le suivrais où qu'il aille à présent. Tel était mon destin.

Sa réponse était plus qu'insatisfaisante, je m'attendais à plus de débat, de cris et de plaintes de sa part. Mais elle n'en fit rien. Je m'écartais un peu, voulant la laisser reprendre de l'air. J'essuyais vaguement mes mains souillées par le sang sur mon t-shirt et soupirais.

-Pas d'Overdose, ni de Damon pour toi ce sera simplement maître et si tu grilles ma couverture ce sera définitivement fini pour toi, lui dis-je calmement un peu trop peut être. Après avoir fini de m essuyer je me mis à la regarder attentivement tout en croisant les bras. Elle était triste, et je ne pu m'empêcher d'essayer de la rassurer tout du moins à ma manière...

-Mettons les quelques règles à respecter au clair tout de suite...

Elle accepta enfin de me regarder, surprise mais surtout inquiète très inquiète.

-Je ne vais pas t'enfermer en cage, dans la journée tu peux bien faire ce que tu veux je me fou de savoir ce que tu fais, quand tu le fais et avec quoi tu le fais néanmoins tu dois être joignable à n'importe quel moment... Je vais t'acheter un téléphone, si jamais un jour tu ne décroches pas tu auras affaire à moi. Si tu sors toute une journée à 22h tapante tu es rentrés, idem, si tu n'es pas ponctuel tu auras intérêt à avoir une sacrée explication si tu ne veux pas finir comme ton directeur.

Non je ne l'enfermerais pas, je ne savais que trop bien ce que l'on pouvait ressentir dans ces moments là. Mais néanmoins je devais m assurer qu'elle n'essayerais pas de s'échapper et je pensais même à la possibilité de lui faire implanter une puce électronique dans l'oreille.
Elle fut surprise, surrement ne s'attendait-elle pas à avoir autant de liberté. Elle commença très doucement à se calmer comme si petit à petit elle oubliait ce qui venait de se passer. Je haïssais les hommes et tout ce qui les constituaient mais je n'avais rien contre les hybrides après tout ils ne faisaient qu'obeir, surtout par contrainte, à l'horrible espèce qu'était l'être humain. Et d'ailleurs:

-Encore une chose. Je t'interdis formelement de toucher ou même de t'approcher de trop près d'un humain, évites les foules fait ce qu'il faudra mais il est hors de question que tu trimballes leur odeur jusque sous mon nez lorsque tu rentreras. J'espère avoir été clair... Je te dis ça maintenant pour que tu comprennes la situation dans laquelle tu te trouves aujourd'hui, tâche de t'y faire...

-Pas d'Overdose, ni de Damon pour toi ce sera simplement maître et si tu grilles ma couverture ce sera définitivement fini pour toi...Mettons les quelques règles à respecter au clair tout de suite...
Je le regardais.
-Je ne vais pas t'enfermer en cage, dans la journée tu peux bien faire ce que tu veux je me fou de savoir ce que tu fais, quand tu le fais et avec quoi tu le fais néanmoins tu dois être joignable à n'importe quel moment... Je vais t'acheter un téléphone, si jamais un jour tu ne décroches pas tu auras affaire à moi. Si tu sors toute une journée à 22h tapante tu es rentrés, idem, si tu n'es pas ponctuel tu auras intérêt à avoir une sacrée explication si tu ne veux pas finir comme ton directeur.
Une lueur de défi s'eveilla au plus profond de ma rétine. Alors cet Overdose pensait pouvoir me rendre ma liberté pour me la reprendre sans aucun scrupule ? C'était absurde. Je décidais de m'enfuir dès que l'occasion se présenterais. Je me calmais peu à peu. Oui, tout allait s'arranger...
-Encore une chose. Je t'interdis formelement de toucher ou même de t'approcher de trop près d'un humain, évites les foules fait ce qu'il faudra mais il est hors de question que tu trimballes leur odeur jusque sous mon nez lorsque tu rentreras. J'espère avoir été clair... Je te dis ça maintenant pour que tu comprennes la situation dans laquelle tu te trouves aujourd'hui, tâche de t'y faire...
La situation dans laquelle je me trouvait aujourd'hui ? Cela voulait-t'il dire que Damon était un tueur en série ? Je frissonais. Non, je ne m'y ferais jamais, je fuirais. C'était ma seule chance, oui, mon unique échapatoire. Je me devais d'être forte.
-bien Dam...Maître. Je tâcherais de m'y faire dans ce cas. Je le regardais avec un regard emplie de défi. Quels sont vos ordres ?

Je sentis comme un regard de défiance se poser sur moi. Dans tout ce que j'avais pu vivre j'avais pu apprendre à repérer les émotions et expressions des être semblables aux humains. Et si ce n'était pas encore assez clair il fallait qu'elle comprenne que je n'aurais aucun scrupule à son égard. Si ces paroles ne suffisaient pas à la dissuader de me trahir, peut être une méthode plus marquante serait-elle plus efficace. Je repris une expression extrêmement cruelle et l'attrapais par son collier que nous n'avions pas pu retirer, le tirant vers moi pour que nos visages ne soient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Ce qui l'étrangla quelque peu.

-Que les choses soient bien clair, tu ne sais absolument pas de quoi je suis capable pour retrouver une de mes proies et la tuer. Ne te crois pas plus intelligente que tu ne l'es, si tu penses pouvoir me berner avec un tel visage, essaye donc de t'enfuir. Tu comprendras très vite ce que ça fait de se faire retirer les membres un par un...

Je resserrais mon étreinte sur sa gorge. Mon regard devint celui d'un véritable psychopathe, et commença une nouvelle fois à se teinter d'un rouge profond. L'hybride qui avait déjà du mal à respirer sous mon étreinte, eut cette fois ci le souffle coupé. Observant mes yeux avec frayeur.
Je la relâchais violemment, me prenant la tête pour tenter de faire partir mon envie de sang qui refaisait surface. Après quoi je relevais le visage pour la regarder à nouveau.

-En attendant puisque tu attends mes ordres. pour l'instant nous allons essayer de sortir sans nous faire remarquer si possible... demain je te fais implanter une puce.

Je ne ne vit pas le geste venir. Il me tira jusqu'à son visage, puis me lança : -Que les choses soient bien clair, tu ne sais absolument pas de quoi je suis capable pour retrouver une de mes proies et la tuer. Ne te crois pas plus intelligente que tu ne l'es, si tu penses pouvoir me berner avec un tel visage, essaye donc de t'enfuir. Tu comprendras très vite ce que ça fait de se faire retirer les membres un par un...
Il ressera son étreinte. Je suffoquais. Soudain, je vis dans ces yeux la même lueur qu'il avait eu quelques instants auparavant, juste avant le meutre du directeur. Je sentie la peur reprendre le dessus. Le collier me coupait le souffle. Il me relâcha brutalement. Je tombais au sol, haletante. Je repris ma respiration, puis je sentie une larme roulée sur ma joue. Plusieurs vinrent la rejoindre. Je ne pouvais m'empêchée de pleurer désormais. Larmes de rage ? De deséspoir ? Cette nuit, mon monde s'effondrait.
-En attendant puisque tu attends mes ordres. pour l'instant nous allons essayer de sortir sans nous faire remarquer si possible... demain je te fais implanter une puce.
Je relevais la tête, toute trace de larmes disparue.
Je devais me battre. Quoiqu'il puisse advenir, je ne pouvais pas abandonner. Je ne devais pas abandonner.
Je me relevais avec peine, fit face à Damon, puis réitérais ma question:
-Quels sont vos ordres, maître ?

J'avais été seul toute ma vie, je n'étais donc pas vraiment habitué à ce genre de situation. De plus je n'avais aucune certitude qu'elle ne me trahirait pas. Je soupirais, me demandant si je n'aurais pas mieux fait de la tuer tout de suite. Je crois bien, que de ma vie je n'avais jamais parlé autant. Le plus souvent j'évitais toutes conversations, tout rapprochement. Tout ceci me déstabilisait. Mais qu'est ce que j'étais entrain de faire, et que faire à présent. J'étais devenu son maître, et je n'avais plus aucune raison pour l'instant de la tuer. De plus paradoxalement, plus je sentais sa haine pour moi, plus je me sentais apaisé. Sentir un regard de dégout sur ce que j'étais, le même regard que je me lançais chaque fois que j'apercevais mon reflet. Peut être n'aurais-je pas besoin de mettre fin à mes jours, elle pouvait très bien le faire pour moi.

Je commençais à me perdre dans mes pensées. L'hybride, qui s'était relevée, ne comprenait pas pourquoi je ne répondais pas à sa question. Un ordre? Quel ordre si ce n'est se casser en vitesse avant que la police ne débarque. Le cris du directeur avait du réveiller la moitié du voisinage. Je soupirais d'ennui, ajustais la capuche de l'hybride qui eut un léger mouvement de recul, ce qui me fit sourire par la même occasion

-Ne te fais pas remarquer si tu ne veux pas te faire enfermer à nouveau. Je ne pourrais peut-être pas tuer tous ceux qui voudront te capturer.

Evidement il aurait été bien trop simple de me repérer ainsi et je ne pouvais pas me le permettre. L'hybride me regarda avec un une sorte de dégout caché derrière une incompréhension. Moi même je ne savais pas vraiment ce que je faisais. De toute la population que j'avais pu rencontrer elle était la seule à réussir à apaiser ma colère rien qu'en posant mon regard sur elle, rien qu'en voyant son expression, ses sentiments de haines envers moi qu'elle essayait tant bien que mal de cacher, en vain. Sa petite rébellion m'amusait. Je préférais ça, les êtres totalement soumis me filaient de l'urticaire.
Elle continua de me regarder, attendant la suite...

-Ah oui, un ordre... sortons d'ici, dis-je simplement en ouvrant la porte.

Après un instant de réflexion, Damon s'approcha de moi et entreprit de remettre en place ma capuche. Son contact me fit frémir, aussi, j'eu un mouvement de recul.
Il sourit.
-Ne te fais pas remarquer si tu ne veux pas te faire enfermer à nouveau. Je ne pourrais peut-être pas tuer tous ceux qui voudront te capturer.
Je ne tenais pas à ce qu'il élimine plus de la moitié de la population de la ville.
Je tâcherais donc de me faire discrète lorsque j'aurais faussée compagnie à mon kidnappeur.
J'attendais la suite, patiente...
Je me devais de l'être, la liberté n'était plus si loin désormais.
Damon se dirigea vers la sortie: -Ah oui, un ordre... sortons d'ici
Je prit une grande inspiration, puis expirais imperceptiblement.
-Bien maître.
Je le suivis alors, sans un regard derrière moi. A partir de maintenant, une première étape vers la liberté-ma liberté-venait d'être franchie. Je ne reculerais devant rien désormais, j'étais prête à affronter mon destin.


Suite.