Une attente insupportable [PV: Dorian Jaakuna]

Kuroi était toujours dans sa cage, en haut de son étagère. De là haut, il ne voyais rien, rien excepté quelques araignées qui marchaient sur le haut plafond. En revanche, il entendait tout les miaulement, aboiement, couinement des animaux de l'animalerie, ainsi que la voix forte et grave du vendeur, derrière son bureau. Le vendeur était presque chauve, il portait des vêtements miteux et, à sa voix, Kuroi était sur qu'il était vieux. Du haut de son étagère, il entendait les clients rentrer, puis parler, puis ressortir, satisfait ou non, Kuroi ne le savait pas. Un jour, un client avait crié sur le vendeur en lui disant que ces animaux n'était pas de bonne qualité. Bonne qualité? C'était dit le neko. Nous ne somme quand même pas des objets. Cela faisait des années que Kuroi était enfermé dans cet cage. Le vendeur lui donnait à manger que 3 fois par semaines, dans l'animalerie, tout les animaux étaient maigres, sauf un. Un neko que le vendeur adorait, il ne cessait de le câliner ou de le chouchouter, quand un client lui demandait son prix, le vendeur se mettait en colère et criais qu'il n'était pas à vendre. Kuroi aurait aimé être dans les cages du bas de l'animalerie, là, les clients le verraient. Il se retourna dans sa cage en soupirant.

S'habitue Messages : 22 Date d'inscription : 01/02/2011 Age : 28

L'éclat du sang tombant goutte à goutte de la gorge de la fille... son regard, emplit de tristesse et d'incompréhension... Elle respirait encore, J'entendais son souffle, irrégulier, tumultueux, au rythme de son coeur, qui défaillait, s'arrêtait progressivement...
Dorian secoua la tête, effaçant les images du corps ensanglanté d'Orokana. Il marchait dans la rue, préocupé. La source de sa maladie venait de son cerveau, qui avait gardé un instinct de trop, une entitée... Le désir de tuer... ceux qui lui ressemble. Il entendait le tumulte des vagues, apaisant, qui vennaient se briser contre la digue. Son regard vînt se poser sur une enseigne criarde sur lequel était peint le mot "animalerie" et Dorian regarda machinalement la vitrine, laquelle exposait des chiots et... des hybrides. Dorian avait toujours pensé que les hybrides étaient égaux aux humains, et même supérieurs, grâce à leurs instincts. Il poussa la porte de la boutique, et une cloche accroché au battant tinta sur trois notes. Le vendeur, un homme à l'embonpoint avec un début de calvitie, leva les yeux de ses papiers d'inventaire et salua son client sur un ton commercial: "Je peux vous conseiller?" demanda t-il d'une voix usée.
Sans répondre, Dorian regarda les cages à sa hauteur, dans lesquels des nekos s'agitaient. Il leva les yeux vers les cagent les plus hautes, et croisa le regard vert émeraude de l'un d'eux. Il avait une tignasse de cheveux noirs, et une petite étoile violette dessinée sous l'oeuil gauche. Dorian sentit ses muscles le brûler, signe du début d'une crise, et plongea sa main dans sa poche, récupérant une seringue qu'il piqua dans son bras. Ses muscles reprirent une température normale et il se détendit.

-Je prendrais celui-ci.

Le vendeur se retourna et regarda la cage qu'indiquait le scientifique, avant d'aller chercher un escabeau et de la récupérer. Dorian paya, et le vendeur poussa la cage vers lui. Peu désireux d'emporter la cage, le scientifique ouvrit la cage et s'écarta pour laisser sortir l'hybride.

Kuroi hésita un instant, il regarda la tête de son acheteur, celle satisfaite du vendeur puis sortis enfin. Autour de lui les hybrides et animaux essayaient d'attirer l'attention de l'acheteur. Mais Kuroi n'avait pas pitié, il avait était pendant si longtemps à leur place...Dans l'animalerie, c'était lui le plus vieux, et le plus affamé, bien évidemment. Il fit deux pas vers son maître et regarde le vendeur, celui ci fronça les sourcils, le neko savait que quand le vendeur faisait ça c'était pour inciter le neko à "faire craquer l'acheteur" comme il disait toujours aux animaux de l'animalerie, une fois tout les clients partis. Ainsi, l'acheteur ne changerais pas d'avis et ne repartirais pas, finalement, les mains vides. Mais le maître avait vraiment l'air satisfait. Kuroi regarda finalement la sortie, bientôt, il sera dehors, l'air frais, cela faisait des années qu'il n'avait pas respirer l'air pur de l'extérieur. Il regarda son maître puis la sortie, essayant de lui faire comprendre qu'il était temps de partir, sans prononcer un seul mot. Mais à son plus grand désespoir, le vendeur commença à discuter avec. Kuroi attendit en regardant dehors.

S'habitue Messages : 22 Date d'inscription : 01/02/2011 Age : 28

-Il n'y a pas beaucoup de soins à prodiguer à ces animaux, déclara le vendeur, ils sont trés résistants.

Dorian tiqua et serra les poings, essayant de faire retomber la pression de ses muscles.

- Vous faite erreur, je n'ai pas acheté d'animal, mais un neko.

Sans rien ajouter, il rangea son portefeuil dans la poche intérieur de son manteau et tourna les talons. Il jeta un regard vers l'hybride, qui ne le quittait pas d'une semelle. Il tira sur la poignée de la porte, faisant une nouvelle fois tinter la cloche, et laissa sortir l'hybride avant de le rejoindre dehors. Le neko parut un instant aveuglé par la lumiére blanche du soleil, il se frotta les yeux et observa le décor. Dorian esquissa un sourire sans joie: Le neko était famélique, et sa peau était trop blanche. Il n'avait pas dû être choyé. Le scientifique fit un pas vers "sa nouvelle aquisition" comme l'avait nommé le vendeur, et le neko tourna brusquement la tête vers lui, intimidé.

- Bonjour, je suis Dorian Jaakuna, chercheur en hémologie. Quel est ton nom?

Kuroi sortis dehors, et respira l'air. Ce n'était pas un air vraiment pur, car il était dans une ville, mais cela lui fit le plus grand bien, car cela faisait maintenant plusieurs années qu'il respirait l'air de l'animalerie qui n'était jamais aéré, car le vendeur criais sur les clients qui laissaient la porte ouverte. Dehors, il ne faisait pas très chaud, mais ce fut un plaisir, car dans l'animalerie, il mourrait de chaud. Il regarde une dernière fois l'animalerie, et se promit de ne plus jamais mettre les pieds dans cet immonde magasin. Il continua de regarder les alentours quand son nouveau maître le fit sursauter.

- Bonjour, je suis Dorian Jaakuna, chercheur en hémologie. Quel est ton nom? Demanda Dorian d'une voix très calme.

Le neko le regarda un instant, hésitant. Puis il se décida à répondre, c'était son nouveau maître, tout de même, il n'avais pas à avoir peur de lui, à moins qu'il soit tomber sur un mauvais maître.

-Je...je m'appelle Kuroi...Taishö, maître.

S'habitue Messages : 22 Date d'inscription : 01/02/2011 Age : 28

- Eh bien, Kuroi Taishö... Je vais te montrer la maison où tu vivra. D'accord?

Le vent se leva quelque peu, et un tas de feuilles s'éparpilla et les débris virvoltérent dans un émétant de petits craquements. Il commençait à faire froid. Dorian se redressa et regarda le ciel, où de gros nuages sombres cachaient peu à peu le bleu du ciel. Il allait pleuvoir, mieux vallait se dépécher. De plus, bien qu'il ai réussit à chasser ses envies de meurtre, il avait toujours une petite envie de sang, qui commençait à croître. Il emprunta le chemin de sa demeure, marchant au rythme de Kuroi, qui n'avait pas l'air trés rassuré. Bientôt, Les maisons se firent plus luxieuses, annonçant CentralMegalo.

- J'habite dans un manoir, vers l'est. Tu dois avoir faim. Je suis sûr que cela fait une éternité que tu n'as pas prit de vrai repas. Je crois qu'il me reste de quoi subvenir à ce besoin.

Il s'approcha d'une imposante grille noire et l'ouvrit dans un grincement métallique. Elle s'ouvrit sur une cour verdoyante assez sauvage.

- Bienvenue chez moi, Kuroi.

A présent, Kuroi commençais à avoir vraiment froid. Il frissonna, et s'aperçut que son maître le regardait.

- Eh bien, Kuroi Taishö... Je vais te montrer la maison où tu vivra. D'accord? Dit il.

Le neko fit oui d'un signe de tête, rien ne lui aurais fait plus plaisir. Il suivit son maître. Les rues étaient sombres et il n'y avait pas grand monde, un neko fouillais dans les poubelles d'une imposante demeure, un peut plus loin, un humain buvait un curieux liquide violet en dévisageant le neko. L'homme portait un grand manteau noire, ces yeux étaient presque blanc. Kuroi frissonna encore, le silence était inquiétant. Il se rapprocha un peut plus de son maître, lui, avait l'air beaucoup plus rassuré. Possédait-il un manoir aussi sombre que toutes ces maisons dont les volets étaient fermés, comme si elles avaient était abandonnée à cause d'un quelconque problèm? Le neko n'était pas rassuré. D'un coup, son maître s'arrêta devant des grilles noires. Le neko avait raison, son nouveau maître habitait bien dans un manoir, il semblait même plus sombres que les autres maisons. A présent, Kuroi ne savait pas si c'était son maître ou le manoir, le plus rassurant. Ni l'un, ni l'autre d'après lui.

Suite.

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» En attente d'un maître...
» Dorian, humain fait de vices et de décéptions.