Invité a la cabane !!! [pv Fenris Katogan ]

Contrairement à ce qu’il aurait cru, Fenris s’endormit assez rapidement à cause de la fatigue. Il sombra donc dans un sommeil sans rêve qui aurait sans doute duré toute la matinée s’il ne s’était retrouvé réveillé par des bras féminins qui l’enlaçait. Il se sentit légèrement rougir. Rumika était-elle devenu folle ? Qu’est-ce qui lui prenait de le serrer comme ça. Le néko s’apprêta à la repousser lorsqu’il s’aperçut qu’elle dormait…A moins qu’elle ne fasse semblant…Non, Rumika devait tout simplement être en train de rêver.

Les rayons du jours qui filtrait à travers les rideaux de lichens l’empêchèrent de se rendormir. Il se leva donc, enfila son t-shirt qu’il avait enlevé pour dormir et se laissa tomber sur une chaise qui se trouvait là. Il préférait attendre là que la Tora se réveille plutôt que de risquer qu’elle ne l’enlace de nouveau. Non pas que cela le dérangeait, au contraire, mais il fallait avouer que Fenris trouvait ça quelque peu gênant.

Le néko contempla la belle endormie. Son visage était paisible, doux, ses lèvres semblait…Fenris secoua la tête. Non mais n’importe quoi, qu’est-ce qui lui prenait ? Il décida de se concentrer sur autre chose et sortit sa flute qu’il commença à astiquer et nettoyer en attendant que Rumika se reveille.

Fenris était tellement concentré sur sa flûte qu’il en avait oublié l’endroit où il se trouvait. Il sursauta au son du bâillement de Rumika qui le ramena à la réalité. Il la suivit du regard lorsqu’elle se leva pour s’assoir près de lui.

- Alors ? Bien dormis Fenris ?

Il hocha vaguement la tête et s’apprêta à répondre qu’il lui était très reconnaissant de l’avoir accueilli chez elle. Lorsque la Tora lui effleura le visage afin d’examiner son œil.

- Tu va mieux ?

Oui, il allait mieux : en l’espace d’une nuit, il sentait que son œil avait presque complètement dégonflé. Le baume avait agi à une vitesse étonnante. Il adressa un sourire à la Tora.

- Oui, ton baume est très efficace.

Rumika lui avait rendu un grand service en lui fournissant un endroit ou dormir et Fenris ne pouvait s’empêcher d’éprouver une certaine reconnaissance à l’égard de sa bienfaitrice. Peu de gens aurait hébergé et soigné un parfait inconnu.

- Et puis…Merci aussi pour m’avoir héberger cette nuit. Qu’est-ce que je pourrais faire pour te remercier ?

Lorsque Fenris eu fini sa phrase, Rumika le dévisagea avec surprise. Un sourire apparut sur ses lèvres :

- Tu as déjà fait beaucoup pour moi en me tenant compagnie hier soir. Ça me suffit tu sais... Et puis... Voir ton beau visage soigné suffit à me comblée.

Ce fut au tour de Fenris d’être stupéfait. La plupart des gens ne rendait jamais service gratuitement, lui ne l’aurait jamais fait en tout cas. Mais le néko se rendit compte que la solitude était sans doute la seule qui vienne rendre visite à Rumika. Pour une raison qui lui était inconnu, cela l’attrista quelque peu. Effectivement…Vu comme ça, il c’était rendu service l’un l’autre bien que la dette que Fenris avait désormais envers Rumika était sans doute plus importante. N’empêche qu’il aurait aimé faire quelque chose pour la Tora. Il réfléchit un instant et ressortit finalement sa flute qu’il avait remis dans sa poche quelques minutes auparavant. Rumika semblait avoir aimé le morceau d’hier, Fenris allait donc lui jouer un air de flûte…si elle le voulait bien.

- Non…Je ne peux pas partir comme ça… Je veux joué quelque chose pour toi…pour te remercier… Si tu le veux bien…

Il commença a approché lentement sa flûte de ses lèvres, attendant le signal de Rumika pour jouer. Ce n’était pas grand-chose mais c’était tous ce qu’il pouvait faire pour elle pour l’instant…Jouer.

Aussitôt, le visage de Rumika s’éclaira tandis qu’elle secouait la tête pour signaler au néko son approbation. Fenris qui n’attendait que son signal souffla aussitôt dans l’instrument lui arrachant sa première note. Il continua sur sa lancé avec une série de note montant dans les aigu, ses doigts fins parcouraient la flûte avec agilité tandis qu’il repartait vers des notes plus grave. Cette fois ci il n’improvisait pas, il avait composé se morceau il y avait déjà longtemps…Si longtemps…

Il ne jouait pas de l musique, c’était la musique qui se jouait de lui, l’envahissant lui faisant tenté des accords que la plupart des musicien n’aurait jamais osé mais qui, étrangement, résonnait avec une mélodicité peu commune. Cette mélodie enivrante, il la laissait l’envahir, prendre possession de lui, les mauvaises langues auraient dit que son défaut était de ne pas contrôlé sa musique. Ce n’était pas faux… Mais au fond personne ne pouvait la contrôlée…Elle s’exprimait en prenant totalement possession du néko, s’infiltrant dans son souffle et ses doigts et jaillissant de l’instrument comme l’aurait fait la lave d’un volcan. Il joua ainsi une minute, puis deux, vers la troisième, le rythme ralentit, les notes aigus retombèrent totalement et définitivement dans les graves. C’était le début de la fin. Fenris joua la note finale, la plus importante, la dernière. Et le charme s’estompa. Le néko releva la tête et fixa Rumika dans les yeux :

- Alors ?

Il resta un instant à la fixer, attendant qu’elle dise quelque chose.

On voyait au regard de la Tora qu’elle avait apprécié la prestation de Fenris mais celui-ci ne put s’empêcher d’être surpris lorsqu’elle lui saisit la main et qu’elle dit d’une voix rendit tremblante par l’émerveillement :

- C'était.... C'était si beau, si ... si... oh, je n'ai jamais entendu pareil mélodie ! C'était toi qui la faite ? J'ai trouvé ça vraiment magnifique !

Le néko la dévisagea un instant, il n’arrivait pas à mesurer l’ampleur de sa musique et l’effet qu’elle faisait aux gens. Pour lui, joué ainsi était très courant, cela faisait parti de son quotidien. Les compliments de Rumika lui faisait tout de même plaisir et le remplissaient d’une fierté et d’un orgueil nouveaux. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué pour quelqu’un, il avait oublié la plaisante émotion d’être admiré… Il lui adressa un sourire qui se voulait à la fois tendre et charmeur.

- Merci pour les compliments. C’était un plaisir que de joué pour vous Madame ! dit il ironiquement.

Tout aussi ironiquement, il baisa légèrement la main de la Tora comme l’aurait un gentilhomme de l’époque. Il était ravi que son morceau ai plut à Rumika. Il espérait avec ce morceau avoir rempli une partie de sa dette. Il reprit toutefois plus sérieusement.

- Oui, c’est moi qui ai composé cette mélodie…Comme beaucoup d’autres. Je suis heureux que cela t’ai plût !

Fenris sourit à ces paroles…Effectivement son talent était « exceptionnel » c’était le moins que l’on puisse dire. Le néko eut un petit sourire rempli de fierté. Il jeta un œil à Rumika et ne put s’empêcher de remarquer qu’elle avait l’air un peu triste. Comment voyait-il ça ? A la façon de sourire et au regard de la Tora qui semblait affecté par on ne sait quel mal. Le néko hésita un instant. Etait-ce à cause de lui ? Ou de quelque chose d’autre ? N’y tenant plus, il demanda :
- Quelque chose ne va pas ?

Remarque faite, peut être que Rumika n’avait pas envie d’en parlé, peut être que cela ne concernait pas le néko. Dans tout les cas, il comprendrait que la Tora lui dise de se mêler de ses affaires.

- Enfin…Tu n’est pas obligé de me le dire si tu ne veux pas…ajouta-t-il précipitemment.

- Non, je... euh... Tour va bien, ne t'inquiète pas pour moi ! Je vais bien, c'est juste que...

Juste que quoi ? Ainsi Fenris ne s’était pas trompé, quelque chose préoccupait la jeune fille. Elle avait parlé avec beaucoup hésitation dans la voix ce qui prouvait qu’elle était angoissé. Le néko lui adressa un regard empli d’interrogations.

- Oh et puis non... Oublie, tout va bien, je t'assure…

Elle avait répondu avec le sourire. Etait il sincère ou angoissé, c’était une autre histoire mais apparemment, elle ne voulait pas que Fenris s’en mêle ce qui voulait sans doute dire que cela ne le concernait pas. Il décida donc de ne pas s’en préoccuper mais ne put se retenir de revenir à la charge quelques secondes plus tard.

- Tu peux me dire tu sais… Je n’irais pas le répéter si c’est un secret…

Fenris se rendit compte qu’il n’aurait pas du dire ça…Elle lui avait dit que tout allait bien. Même si ce ‘était pas forcément vrai cela voulait néanmoins dire que la discussion était close. Il n’avait pas à harcelé Rumika avec ça. Après tout elle faisait ce qu’elle voulait.

- Enfin…Fais comme tu veux…Si tu ne veux rien dire…

- Non, ce n'est rien de tel... Il n'y a pas à s'inqui... Que ?

Une perle d’eau salé. Une larme. Qui dévalait la joue de la Tora tel une cascade. En fut tout à fait prit au dépourvus. Jamais il n’aurait imaginé une tel chose ! * C’est à cause de moi qu’elle pleure ?* ne put il s’empêcher de se demander. Mais c’était idiot. Pourquoi serais-ce sa faute ? Il n’avait rien fait ! Ils restaient là à se fixer bouche bée. Rumika semblait aussi étonné que Fenris parce qui lui arrivait. Le néko voyait les yeux de la Tora devenir de plus en plus rouge et les larmes se faire plus nombreuse, dévalant les pentes de ses joues. Elle sembla vouloir dire quelque chose mais finit par cacher son visage de ses mains.

- Ru…Rumika ! ne put s’empêcher de dire Fenris à la fois gêné et étonné.

Il franchit les quelques pas qui le séparé de Rumika et la serra doucement contre lui. C’était une simple étreinte amicale pour signifier à la Tora qu’il était là, près à la soutenir. Il la berça doucement dans ses bras, bouleversé par son brusque changement d’humeur. Mais pourquoi pleurait-elle bon sang ? Fenris ne cessait de se demander s’il était la cause de tout ça. Sans doute pas…Du moins il l’espérait.

- T’inquiètes pas…Je vais pas te dire que ça vas aller parce ce sera sans doute pas le cas mais ça va passer. Vas-y pleure un bon coup, ça fait toujours du bien. Je suis là tu sais ?

Pas très réconfortant, c’était certain mais que dire d’autre ? Que faire d’autre ? Ah, s’il s’était attendu à cela. Rumika ne semblait pourtant pas le genre à fondre en sanglots pour un oui ou pour un non. Quelque chose l’avait bouleversé, la bouleversait. Fenris continuait à l’étreindre, le temps que ça passe…

Fenris sentit la Tora se serrer contre lui tel un enfant se réfugiant dans les bras de sa mère. Il ne put s’empêcher d’avoir un bref sourire attendri. Il continua à la bercé quelques secondes puis les sanglots s’espacèrent et Rumika le repoussa doucement avant de fixer son regard dans le sien.

- Non... Non, ne dit pas que tu es là... Ne dit pas ça. Tu vas partir ! Et tu ne sera plus là ! Alors non.... Ne me dit pas que tu es là !

Fenris se mordit la lèvre et détourna le regard. Oui d’une certaine façon s’était à cause de lui que Rumika pleurait mais il devait partir. Qu’y pouvait il si la Tora s’était un peu trop attaché à lui ? Ce n’était pas de sa faute après tout, il n’avait pas à se sentir coupable. Il avait beau se dire cela, il se sentait coupable. Il ne pouvait pas la laissé comme ça alors qu’elle lui avait rendu temps de services. Des sentiments contradictoire finirent par prendre possession de Fenris. Que pouvait il faire ? Que devait il faire ? Que répondre à ça ? Oui il allait partir mais… ? Pourquoi partir ? Il pouvait bien rester un peu non ? Non. Il ne pouvait pas se permettre de s’attacher à Rumika…Mais c’était tellement tentant… Mais, encore une fois, que répondre aux paroles lourdes de reproches de la jeune Tora ?

- Dé…Désolé… bafouilla-t-il.

Oui c’était minable comme réponse mais…Pourquoi tenait-elle tant à ce qu’il reste ? Pourquoi pleuré ainsi pour quelque chose d’aussi futile ? Le néko s’assit sur une chaise qui miraculeusement se trouvait à moins d’un mètre de lui. Pourquoi ? Il regarda Rumika dans les yeux, un regard rempli de doute et de pitié. Il se sentait affreusement mal.

- Pourquoi veut tu à ce point que je reste ? Pourquoi tu ne veux pas me laisser partir tout simplement ?

Il avait lancé ces paroles d’un ton quelque peu agressif ce qu’il regretta aussitôt. Mais il était assailli de doutes et de questions. Il était vraiment perturbé par les paroles de Rumika.

Fenris implorait Rumika du regard mais celle-ci l’ignora. Quelques instants plus tard, elle finit par se lever et fit signe à Fenris de faire de même. Il s’exécuta sans bronché, sans doute à cause de cette lourde et intimidante atmosphère qui régnait. Elle se mit à le pousser doucement dans le dos en direction de la « porte ». Ils arrivèrent sur le seuil de la maison. Fenris n’arrivait pas à aligner deux pensé cohérente. Que se passait-il ? Leur rencontre touchait donc à sa fin ? Lorsque Rumika, balayant ses doutes, prit la parole :

- Je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi je m'emporte ainsi. Oublie. Oublie tout ce que j'ai put dire. Je ne voulait pas faire quelquonque reproche. Excuse moi. C'est stupide de se mettre dans des états pareil pour une chose si stupide. Je ne peux pas te retenir ici. Je t'ai offert mes soins et toi tu m'as offert ta compagnie. J'ai était trés heureuse de t'avoir rencontré, mais maintenant tu dois partir. J'espère que ce n'est qu'un au revoir, sinon ces deux jours resterons de très beau souvenirs. Prends ça, Ca te servira certainement. Je te dit " Au revoir et Bonne chance pour la suite"...

Fenris se retourna pour lui faire face. En gros, elle le mettait à la porte ?

- Tu…Tu me jette dehors ?

Et bien oui, c’était ça non ? Il n’allait tout de même pas partir comme ça ? Si ? Et puis, il ne pouvait pas laisser Rumika dans cet état ! Elle venait juste de pleurer et lui allait s’en allé sans un regard en arrière ? Surement pas ! Mais…comment expliqué que finalement il tenait à rester ? Il resta un instant debout face à elle à l’implorer du regard.

[HRP/Un peu pourri nan ? Mais bon, la faute à pas d'inspi'...sorry]

[hrpg : Dsl c'eswt pas terrible non plus ^^"]

Il échangèrent un long regard. Fenris constata que Rumika avait l’air désespéré et que, dans son regard, toute étincelle avait disparu. Le néko savait que, d’une manière ou d’une autre, il était la cause de se regard. La Tora détourna le regard en soupirant.

- Et toi ? Que veux-tu faire ? Après tout, c'est ce que tu veux non ? Partir ?

Oui il voulait partir mais ce n’était pas si simple que cela ! Mais qu’avait-il donc fait pour vexer la Tora à se point ? Non même à ce stade, c’était plus que de la vexation. Il se mordilla la lèvre nerveusement. Il commençait à perdre patience. Et le pire, c’était qu’il ne savait pas pourquoi. Que lui importait la cause du comportement de Rumika puisque elle-même n’en connaissait pas la raison ? Pourquoi ne partait il pas tout simplement, sans se retourner ? Et puis, pourquoi Rumika prenait-elle cet air désespéré, à croire qu’elle voulait qu’il se sente coupable !

- Oui, je veux partir, c’est vrai ! Mais pas avant que tu me dise à quoi tout cela rime ! J’ai fait quelque chose qui t’as embêter ? Je ne comprend pas ton comportement ! D’abord tu pleurniche en te plaignant que je parte puis quand je te demande pourquoi tu me jette littéralement dehors ! Alors oui je veux partir mais pas avant d’avoir eu des réponses !

Il avait parler sur un ton agacé. Il se mordit aussitôt la lèvre, il s’en voulait quelque peu d’avoir parlé ainsi mais…cette histoire l’énervait, il n’y pouvait rien ! On avait beau n’être que le matin, il était déjà fatigué.

- Pardonne moi…J’…j’aurais pas du dire ça… J’ai parlé sans réfléchir…

Et oui, il avait le don pour « parler sans réfléchir ». Normalement, il aurait du tourner le dos et s’éloigné l’air coupable. Il ne bougea toutefois pas…Ses réponses il les attendait toujours…

A peine avait-il prononcé des excuses (et quels piètres excuses…) qu’il entendit une claquement sec. Il mit quelque seconde à assimiler et à se rendre compte que le coup venait de Rumika. Le néko porta la main à sa joue en feu avec incrédulité. Certes c’était justifié mais il ne pensait pas que Rumika en viendrait aux mains. Sans lui laisser le temps de répliquer, la Tora débuta un stupide monologue sur le fait qu’elle était seule et blablabla…. Bon…Donc c’était la raison de son comportement…Comme quoi…La solitude peut rendre fou. Enfin du point de vu du néko, celle-ci était plutôt était une bénédiction.
Il ne pouvait pas dire que les paroles de Rumika l’avait touché ni qu’il se sentait coupable ou quoi que ce soit d’autre mais il ne pouvait décemment pas laissé Rumika comme ça même après la gifle qu’elle lui avait donné. Pourtant, la tentation était grande ! Deux fois en deux jours qu’il se faisait tapé dessus. Certes, l’expression « tapé dessus » était quelque peu excessive dans ce dernier cas mais tout de même ! Le néko prit sur lui pour repoussé la colère qui grandissait de plus en plus à l’intérieur de lui. Il c’était déjà mit deux personnes à dos la veille (quoi que…les humains ça comptait pas vraiment) et n’allait pas se faire un troisième ennemi ! Surtout si ce troisième ennemi était un rebel. De plus, il doutait que Rumika soit tendre avec ses ennemis aussi décida-t-il de la calmer ou du moins d’essayer…C’était pas gagné… Mais bon…Fenris débuta alors une longue tirade d’excuse en y mettant toute la sincérité possible.

- Rumika ! Je ne voulais pas t’offenser ! Pardonne-moi ! Je…n’ai pas réfléchi et…Je me suis comporté comme un idiot ! Je…Vraiment…Je comprendrais si tu me déteste. Tu es seule depuis si longtemps et moi j’arrive et je te fais pleurer…Je suis pitoyable…Alors que tu m’as offert l’hospitalité moi je t’agresse littéralement… Je sais pas ce qui m’a pris… Quel abruti… Je comprendrai que tu ne veuille plus jamais entendre parler de moi…Mais…moi je tiens à toi et je te suis reconnaissant de ce que tu a fait…Alors pardonne moi s’il te plait…Même si je ne le mérite pas…

Mouais…Bon…Pas terrible…Mais s’excuser rendrait pathétique n’importe qui et Fenris était passé maître dans l’art du mensonge aussi y avait-il de forte chance pour que ces mots touche quelque peu Rumika. Ce n’était pas très glorieux de « se traîner aux pieds des gens » comme se plaisait à dire le néko mais quand y a pas le choix, y a pas le choix. Il resta planté là comme un abruti, la tête basse tel un accusé attendant la sentence du juge. Il ajouta tout de même, histoire de rajouter du poids à ses excuses :

- J’aimerais tant me faire pardonner…Je me suis mal comporté mais..si tu es si seule, je peux rester un peu…Biens sur, ça m’étonnerait que tu accepte de garder un abruti pareil chez toi…Mais je veux me faire pardonner et visiblement tu as besoin de compagnie…Je pourrais peut être t’aidé, on pourrait chassé ensemble et…si tu veux je pourrais les chasser tes insectes, dit-il tentant une pique humoristique d’une débilité à faire peur mais qui, espérait-il, dériderait un peu Rumika.

Au fond, rester ne l’embêtait pas spécialement, juste qu’il tenait à sa tranquillité mais Rumika lui était devenu sympathique (sauf à ce moment-là mais bon..lui aussi avait eu ces petit accès de colère) et la soirée dernière, loin d’être un calvaire, avait été divertissante. Bien sur, pendant sa deuxième tirade, il avait relevé la tête, et regardé Rumika dans les yeux en prenant un air de chien battu.

Les paroles réconfortantes du néko n’eurent pas l’effet espéré. Elles eurent même tout le contraire. Pour toute réponse, Fenris n’eut d’abord qu’un regard de mépris puis un flot de paroles plus ou moins insultantes. Aussitôt après, Rumika lui tourna le dos. Signe qu’il ne méritait pas qu’elle le regarde. Qu’elle ne daignait pas l’affronté après lui avoir dit ces quatre vérité. Signe de lâcheté ?

Le néko sentit la colère s’insinuait doucement en lui. Une froide colère, tranchante comme un couteau. Un étrange rictus de dessina sur ses lèvres. A mi-chemin entre le sourire et la grimace. Rumika l’avait plus ou moins percé à jour. Plus que moins. Décidément il ne pouvait rien lui caché.

- Et bien… Je dois dire que tu me surprend….

Que dire d’autre ? Confirmer ses paroles ? Surement pas ! Les nier ? Non, Rumika lui avait clairement fait comprendre qu’elle voyait clair dans son jeu. Fenris n’avait plus le choix. Il avait tenté de jouer le jeu sans succès. Tant pis…

- J’espère sincèrement que l’on se reverra...murmura-t-il d’un ton froid et neutre.

Il le pensait. Il ne tenait pas à se faire que des ennemis dans cette ville. Des alliés pourrait également être utile. Pour le moment, cependant, il semblerait que Rumika soit peut disposer à lui adresser de nouveau la parole. Le néko espérait toutefois que la prochaine fois elle lui aurait pardonné.

- Au revoir et…Merci.

Sur ce il se retourna et descendit les quelques branches qui le séparait du sol. Une fois en bas, il s’aperçut qu’il tenait toujours le baume au creux de sa paume.