Le voleur du port [libre]

Au même moment, un bruit retentit, s'était Frantic qui était encore en train de faire couler un bateau. Il courait sous les cris des pêcheurs. Frantic s'arrêta un peut plus loin, dans une ruelle ou il aperçue un neko en train de manger du poisson. Il s'appuya contre le mur de cette ruelle et le contempla un cour instant.

Fenris avait renoncé à s'éloigner plus du port : il avait faim et n'allait pas attendre pour manger le poisson qu'il avait volé. Il se mit à le dévorer et tant pis si le poisson était plein d'arrête, tant pis s'il n'été pas cuit, il avait trop faim. Il releva la tête pour s'assurer que personne ne l'avait suivit...et vu qu'un humain l'observait. Fenris sursauta violemment, il ne l’avait pas entendu arrivé. Le regard de Fenris se durci, tandis que son instinct de rebel insufflé une bouffée de haine à son esprit tout entier. Par reflexe, il rabattit sur sa tête sa capuche qui s'était enlevé au moment de sa fuite. Il garda le poisson en main afin de ne pas trop paraître sur la défensive et tâtonna un instant pour chercher sa flute, cachée sous sa cape. Fenris sentit sa flute mais ne la sortit pas, son simple contact suffisait à le rassuré. Il regarda l’humain dans les yeux et constata que celui-ci était légèrement essoufflé, signe qu’il avait couru. L’humain le regardait également. Fenris se résolut finalement à brisé le silence qui c’était installé :

- Quoi ? Tu veux ma photo ?

A cet instant, Lucid se précipita derrière Frantic. Elle était elle aussi essoufflé, elle s'appuya sur l'épaule de Frantic et repris son souffle.

-Frantic, attend moi un peut!

Elle leva les yeux et vis le neko.

-S'est qui elle? Je croyais que tu détesté les neko Frantic

En attendant le réponse du jeune homme, Lucid s'assit contre le mur, souffla encore une fois puis leva la tête.

Frantic n'était pas surpris de l'arrivée de Lucid, il baissa la tête, la regarda dans les yeux et lui répondit.

-Lucid, cette "fille" est en fait un garçon!

Il tendit la main à la jeune fille pour la relever.

-Qu'est-ce que tu crois? Bien sur que je déteste les neko, et pour longtemps!

Sa main toucha enfin celle de Lucid, il tira un coup et elle se mis à coter de Frantic.

Une autre humaine était arrivée. Elle c’était appuyé sur l’épaule du premier humain.

- C’est qui elle ? Je croyais que tu détestais les néko Frantic

« Elle » ? Fenris feula d’indignation. Cette idiote ne savait même pas faire la différence entre une fille et un garçon ! Décidemment, la bêtise humaine n’avait plus de limite.

- Lucid, cette "fille" est en fait un garçon ! dis le premier humain.

Quel sens de l’observation impressionnant ! Cet humain était doué ! Fenris soupira d’exaspération et cessa de prêté attention à leur conversation, convaincu que la race humaine était décidemment la plus idiote qui soit. Qu’est ce qu’ils étaient navrant ! De plus, ces stupides humains troublaient son repas. Fenris s’apprêta à partir. Partir ? Non, ces humains était arrivé après lui. C’était à eux de partir ! Et voila que maintenant, comme si leurs cerveaux ne pouvait se concentrer que sur une chose à la fois, il se fixai dans le blanc des yeux, ayant complètement oublié sa présence. Fenris, comme tout autre néko en colère l’aurait fait, cracha, et se rassit, continuant à manger son poisson comme si de rien n’était tout en pestant intérieurement contre les humains.

Lucid fit un pas vers le neko

-Tu sais, il est tellement éféminé qu'on dirais une meuf... il fait tapette
Elle se tourna vers Frantic:

-Ce poisson, dans ses mains, tu sais bien que les nekos n'ont pas de quoi en acheter! à tous les coups il l'a piqué! je vais lui dire deux mots, moi!!

Le neko cracha, ce qui annima Lucid d'une haine sans failles, ce rebel se moquait d'eux! de plus, il les ignorait royalement... Lucid se dirigea vers le neko d'un pas décidé.

Frantic fulminait: Ce vulgaire neko manquait de respect à une humaine! Frantic devança Lucid et vînt se placer devant l'insolent, de manière qu'il n'ait aucune échapatoire.

-EH, TOI, LÀ! ça te plaît de voler du poisson, péché par d'honétes gens? je te rappelle que les humains sont tes superieurs, et pour longtemps! je ne sais pas ce qui me retient de...

Frantic envoya valser le poisson du plat de la main, celui-ci alla se fracasser contre le mur avec un bruit mou.

-Tu me regarde quand je parles!

Il ne daigna relever les yeux que quand il s'apperçut que les humains se dirigeait vers lui.

- EH, TOI, LÀ! ça te plaît de voler du poisson, péché par d'honétes gens? je te rappelle que les humains sont tes superieurs, et pour longtemps! je ne sais pas ce qui me retient de...

Pourquoi cet humain criait ? Il était enragé ou quoi ? Fenris soupira tout en se concentrant sur son poisson, n'accordant pas plus d'attention que ça aux vocifération de l'humain. Il sentit soudain que son poisson avait quitter ses main. Apparemment, c'était cet imbécile qui le lui avait arraché des mains pour le balancé plus loin.

- Tu me regarde quand je parles! cria l'humain.

Parce qu'en plus il lui donnait des ordres ? Non mais, on croirait rêver. Fenris se releva lentement et jeta un regard plein de mépris à l'humain. L'humain, non qu'il soit très grand, fesait presque une tête de plus que lui. Fenris apperçut l'autre humaine, sans doute la copine de l'humain . Cet humain faisait donc le malin parce que sa copine était là.

- Désolé mais c'est aux nékos dociles qu'on donne des ordres, si tu veux te défouler, l'animalerie c'est par là, dit calmement Fenris en pointant une direction du doigts.

Calmement parce que s'énerver serait prouver qu'il ne valait pas mieux que l'imbécile qui lui faisait face et surtout parce que perdre son sang-froid l'empêcherai de jouer de sa flute si la situation dégénerait.

- T'as l'intention de me gueuler dessus toute la journée ou je peux continuer à bouffer tranquille ? demanda Fenris avec exaspération.

Il s'apprêta à aller reprendre son poisson, tombé un peu plus loin. Il fit donc un pas mais s'apperçut que l'humain lui bloquer complètement le passage.

- Et pousse toi, j'ai pas que ça à faire, gromela le néko.

Fenris n’eut pas le temps de prévoir la réaction de l’humain. Celui-ci le plaqua habilement au sol, face contre terre. Puis il y eut comme un choc, Fenris sentit un liquide couler le long de son nez et vis des étoiles danser devant ses yeux pendant quelques seconde. Cet enfoiré d’humain l’avait cogné violemment contre le sol, lui pulvérisant le nez par la même occasion. Fenris émit un piètre grognement qui du passé pour un gémissement. Il n’était pas sur que son nez soit encore en un seul morceau. Le néko tenta vainement de se débattre mais l’humain tenait fermement ses bras. Fenris reconnut que, cette fois, il été dans la mer…les ennuis jusqu’au cou. Mais aussi comment aurait-il pu prévoir que cet abruti réagirait comme un chien enragé ? Ce qui était sur, c’est que Fenris ne pouvait atteindre ni sa flute ni son couteau. La voix de l’humain le tira de ses pensées :

- Maintenant, erreur de la nature, tu t'excuse.

Et puis quoi encore ? Le pire c’était qu’il y croyait cet enflure ! C’était à cet humain de s’excuser, c’est lui qui lui avait sauté dessus et lui avait explosé le nez !

- Va te faire voir enfoiré… grogna difficilement le néko.

Si cet humain croyait que Fenris allait se laisser faire, il se trompait sur toute la ligne.

- Va te faire voir enfoiré…

Lucid fulminait, elle avait envie de lui injecter de la mort au rats (ou un autre poison, ce qui lui passerais sous la main) Elle donna un violent coup de pied dans le crâne vide de l'hybride et la victime cracha du sang. le liquide rouge épais lui éclaboussa la pointe de la chaussure, et Lucid eut aussitôt envie de recommencer.

- Quand un humain parle, les hybrides devraient arrêter ce qu'ils font et l'écouter, tu m'entends, vermine?

Lucid écarta frantic du voleur et prit le neko par sa capuche, tirant d'un coup sec, elle ramena la créature contre le mur, elle s'y écrasa avec fracas, et il cracha encore du sang. Plaquant le neko contre le mur d'un bras, elle lui assena un grand coup de poing qui écrasa une nouvelle fois la tête de la victime.

- Des nekos comme toi, j'en enferme chaque jours dans mon laboratoire, le corps criblé de seringues qui leur envoie des décharges électriques dans un laps de temps de trois secondes, tu sais quoi? ces gruyères de laboratoire, c'est toi dans deux jours, si je t'y reprends à roder dans le coins.

Lucid le lâcha et le regarda s'étaler au sol avec dédain, elle lui renvoya un coup de pied dans le flanc et s'accroupit pour arriver à sa hauteur:

- Une dernière chose, tapette: si t'as pas envie de te faire démolir à chaque fois que tu croise un humain, fais toi discret, et cours! Allez Frantic, on s'arrache.

Après d'autres coup dans le visage, un coup de pied dans le flanc lui coupa net la respiration.

- Une dernière chose, tapette: si t'as pas envie de te faire démolir à chaque fois que tu croise un humain, fais toi discret, et cours! Allez Frantic, on s'arrache.

Tapette ? Deux humains qui massacre un hybride sans défense et c’est lui la tapette ? Fenris aurait bien répliquer mais là il luttait de toute ses forces pour reprendre son souffle et maîtriser la douleur qui déferlait en lui. Il ne voyait plus les deux humains et supposa qu'ils étaient partis. Il les tueraient, ils se vengerait, il les massacrerait. Sa prendrait peut-être du temps mais il le ferait. Au bout d'une ou deux minutes, sa respiration reprit un rythme normal bien qu'il demeura toujours incapable de se relever. Il leva une main hésitante vers son visage pour tâter son nez du bout des doigts et s'apperçut que celui-ci avait une drole de forme. En remontant sa main, il sentit que son oeil avait légerement enflé. Quand il regarda sa main, elle était couverte de sang. Il n'imaginait pas la tête qu'il devait avoir. Il se releva et leva de nouveau la main vers son nez déformé. Quand il remit en place son nez, qui émit un craquement lui arrachant un petit cri de douleur. Il cracha ensuite un croc que les coups avait délogés de sa gencive tout en pestant contre les humains. Fenris regarda le poisson que l'humain lui avait arraché des mains quelques secondes plus tôt. Il n'avait plus faim. N'ayant pas envie de s'attarder là, il quitta la rue dans la direction opposé de celle qu'avait pris les deux humain.